Les travaux de la Grande Loge Indépendante et Régulière de Memphis-Misraïm

L’Atelier du Prieuré est entré dans l’Invisible par la Porte d’Ivoire, au bout de dix ans d’activité. Jean-Luc Chaumeil avait organisé une exposition sur les mystères de la franc-maçonnerie de rite égyptien.

Du profane au sacré

Les dix ans de l’Atelier du Prieuré rappellent le surréalisme d’André Breton et le mysticisme de Cagliostro, lui-même dans la lignée de Cornelius Agrippa, des académies florentines ; de Pic de la Mirandole à Marcel Ficcin, restaurateur et traducteur d’Hermès Trismégiste, le « trois fois très grand », père de la Maçonnerie égyptienne.

  • Marconis de Nègre, de retour d’Egypte avec les généraux de Napoléon, dont Alexandre Lenoir, fut le premier Grand Hiérophante des Mystères antiques réveillés : de la grande Gnose dorienne à Basilide et Valentin.
  • Garibaldi s’illustra en fusionnant les Rites de Memphis et de Misraïm. Ses successeurs, conservateurs du Rite, retrouvèrent les Arcanes de la Philosophie hermétique avec les trois théurgies et l’Alchimie des trois règnes et avec leurs pratiques correspondantes.

Dés lors, cette Maçonnerie devint opérative par rapport à la Franc-maçonnerie des Constitutions Anglaises qui se disait « spéculative » …

Depuis le colloque du 30 Mai 2009 à Versailles, le Rite de Memphis-Misraïm a retrouvé Force et Vigueur, avec la Grande Loge Indépendante et Régulière de Memphis-Misraïm et sa Loge de recherche « Héliopolis » .

C’est dans ce cadre que cette dernière a reconstitué, pour les dix ans de L’Atelier du Prieuré, un temple d’une loge égyptienne.

 

  • Deux autres loges se sont associées à cette opération : la loge de Pondichéry avec ses emblèmes maçonniques et une ancienne loge de l’Aude, la loge de l’abbé Guilhot, avec un vase de l’église de Routier.
  • Les Artistes Gérard Collas et Lucien Ghomri ont apporté leur concours avec « la Main de Gloire » , truffée de symboles alchimiques et avec le masque noir de la tête d’Osiris, en marbre de Belgique ; sans oublier le « Caput Mortuum » de l’arbre de Vie du même artiste.
  • Le sculpteur Jean-Claude Guyard de la belle région de l’Aude, s’est penché sur les trois Mondes, la pyramide aux boules blanches et noires de l’initié, les cinq éléments et le triangle dans son cercle d’amour et de fraternité.
  • Jean-luc Chaumeil, l’un des créateurs du colloque, a coordonné l’ensemble avec sa fille Béryl Chaumeil, les sculpteurs de Pomas et de Pieusse (Romieux et Guénon) ; avec enfin l’assistance du polonais Raphael Kleveta, créateur de livres exceptionnels d’enluminures sur l’alchimie et les auteurs grecs.
  • Dans le cadre de cette exposition, outre les tableaux en céramique représentant le Graal de M. Claude Roy, il a été procédé dans la crypte, à une reconstitution d’un cabinet de réflexion ; entourée des oeuvres de jean-luc Chaumeil, picturales comme littéraires, à savoir: le Prince du triangle, les Anges du Phoenix et surtout l’Alphabet Solaire et la Table d’Isis.
  • L’Apocalypse, ou dernière Révélation, se situe dans un texte cathare en provenance d’Italie et donne à cette exposition son sens du sacré qui invite tous les profanes à goûter le Pain Azyme de l’Invisible …
  • Marco Valoty avec ses gravures argentées sur fond rouge bordeaux ayant trait aux Chevaliers de la Queste, comme Claudine Thomas avec ses fées égyptiennes, clôturent avec Soto et Giacommo de Pass le ballet des Pyramides, étroitement surveillé par les Vierges noires, blanches et dorées de Czasky, Olivier Brice et Gérard Collas …
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